Face à la presse, le collectif des conducteurs professionnels du Sénégal a révélé que plus de 3000 personnes mortes sont enregistrées au Sénégal de 2015 à 2019. Il a ainsi précisé le nombre de mort pour chacune de ces 4 années.
Ça c’est l’hécatombe ! En effet, le collectif des conducteurs professionnels du Sénégal, parlant à la presse hier, a donné le chiffre de personne ayant perdus la mort dans des accidents de la route. Selon eux, il y a eu plus de 3 000 morts enregistrés entre 2015 et 2019. « En 2015, nous avons 569 décès, en 2016, 604, en 2017, 692, en 2018, 612, en 2019, 745 », a détaillé le président du collectif, Moussa Gueye, faisant face aux professionnels de l’information. D’après les statistiques fournies par le collectif, le nombres de morts, allant de 2015 à 2019, a connu recrudescence.
Parlant ainsi, le président Moussa Gueye, a précisé que « c’est leur rôle » en tant que collectif national des conducteurs professionnels du Sénégal, « de sensibiliser les amis conducteurs surtout à observer la prudence sur la route ».
Devant ces innombrables décès par accident, les membres du collectif des conducteurs sont montés au créneau et, à l’occasion, déplorent les récents accidents enregistrés à Fatick, et sur la route des Niayes, faisant une dizaine de morts.
Et si l’Etat appliquait la mesure à « un permis à points valide » ?
Pourtant, il est dit que l’Etat du Sénégal, ces dernières années, fait des efforts pour la mise en état du réseau routier dans le sens d’améliorer la sécurité des usagers de la route, pour moins d’accidents. Où se situe donc le problème ? Ce n’est pas parce que l’applications de certaines mesures tardent à se faire ?
En guise de rappel, pour lutter contre les infractions, le gouvernement, dans le Code de la Route, avait prévu une mesure appelée « un permis à points valide ». C’’est-à-dire, suite d’une infraction, les conducteurs sont passibles d’un retrait de points. Le nombre de points retirés dépend du barème des infractions prévu par le Code de la Route. Toutes les infractions ne sont cependant pas soumises au retrait de points. Mais plus l’infraction est grave, plus le nombre de points retirés est important. Une même infraction ne peut dépasser un retrait de 6 points. Par contre, en cas de cumul de plusieurs infractions, le retrait maximum est de 8 points. Donc le conducteur, pour qu’il puisse avoir le droit de conduire, le permis doit être valide, c’est-à-dire qu’il doit rester au moins 1 point. Cette mesure pourrait réduire le nombre de mort par accident.
SUNUBUZZ !